Dans un appel à révision des lois du travail, les acteurs sociaux de Kinshasa lancent un cri d'alerte sur les conditions de travail précaires. L'initiative de Patrick Eshiba Kasemuana, qui a réuni ce lundi 14 octobre à Silikin Village, quelques inspecteurs du travail, a expliqué ses motivations qui visent à redéfinir le code du travail et le régime général de la sécurité sociale, en impliquant les inspecteurs du travail, jugés essentiels pour comprendre les enjeux de cette réforme.
Les témoignages recueillis par l'élu de la Tshangu, dénoncent le traitement inhumain infligé aux inspecteurs par certains employeurs, un phénomène qui n’épargne pas les travailleurs journaliers. Le constat est alarmant : nombreux sont ceux qui exercent sans aucun document légal, les rendant vulnérables face aux abus, notamment en termes d'horaires de travail.
Dans ce cadre, le Député national Patrick Eshiba a souligné l'importance d'instaurer des conditions de travail satisfaisantes avant d'aborder toute considération sociale. Ils insistent sur l’urgence d’assainir le milieu professionnel, condition sine qua non pour garantir des droits fondamentaux aux travailleurs.
«Pour lutter contre ces abus de la part de l'entité économiquement forte, c'est-à-dire l'employeur, nous exigeons que celui-ci informe l'Inspection Générale du Travail, par le biais d'un bulletin d'information, dans les 48 heures suivant l'engagement maximal des journaliers», a déclaré le Député national auteur de deux propositions de loi dans ce secteur.
Pour contrer les abus de certains employeurs, considérés comme les entités économiquement dominantes, il est exigé que ceux-ci notifient l'Inspection Générale du Travail via un bulletin d'information dans les 48 heures suivant l'engagement des travailleurs journaliers.
«L'honorable Patrick Eshiba Kasemuana a tout notre soutien. Les employeurs sont désormais avertis à ce sujet. Nous remercions le Député national pour l'opportunité qu'il nous a offerte. C'est là la noblesse de la personne qu'il est. La question des travailleurs journaliers est d'une importance capitale, car elle concerne une grande partie de la population de Kinshasa. Son altruisme a mis en lumière de nombreuses réalités qui doivent être corrigées, telles que la difficulté de défendre les journaliers et leurs déplacements. Nous demandons que l'État soutienne cette initiative, car elle renforce sa présence sur le terrain», ont à l'unanimité déclaré les inspecteurs du travail.
Parallèlement, des démarches sont engagées pour rencontrer la Première Ministre dans l'espoir de la sensibiliser sur la nécessité de réexaminer le décret de 2018 qui fixe le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) ainsi que les allocations familiales.
L'honorable Patrick Eshiba Kasemuana bénéficie d’un soutien unanime dans cette lutte. Les employeurs sont désormais prévenus des implications de leurs actions. La mobilisation autour de cette cause témoigne de la grandeur d’esprit de M. Kasemuana, apprécié pour son engagement envers les travailleurs.
Par Jonas Shampa
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