Entre le dévouement de palper son désenclavement et la réalité lui imposée par les artisans de son développement, la province du Kasaï paye son prix en perdurant dans le sous développement.
Le programme du gouvernement dénommé PDL 145T semble être une fiction dans certains territoires du Kasaï, notamment celui de Mweka, Ilebo, Dekese et Lwebo où sur les 100%, le travaux ne sont réalisés qu'à 45% en toute difficulté. C'est ainsi que les différentes organisations et la société civile de cette partie du pays, se sont ranger en un seul homme pour dénoncer cet acte qui bafoue la vision du chef de l'État, en lançant un SOS au gouvernement central pour obtenir gain de cause.
*“Nous, la société civile de Mweka, la jeunesse consciente et collective de Mweka, condamnons avec la plus grande énergie le fait que le gouvernement congolais au niveau central néglige la province du Kasaï. Les territoires de Mweka, Ilebo, Dekese et Lwebo n'ont pas bénéficié à 100% du projet des 145 territoires ; en effet, les projets n'ont été réalisés qu'à 45%, et les fonds décaissés ont été détournés par les gouverneurs sortants, selon une source fiable parmi les administrateurs de ces territoires.
On se demande si ces territoires font vraiment partie de la RDC, car nous n'avons pas de routes praticables, pas d'électricité, pas d'eau. La route d'Ilebo vers Kananga est impraticable. Le gouvernement semble voir d'autres territoires, mais ne nous accorde même pas une simple visite”, a déclaré Erick Shama Kwete, Secrétaire général de la société civile de Mweka, la jeunesse consciente et collective de Mweka.*
Et d'ajouter :
“Nous, la société civile de Mweka, demandons que dans les jours à venir, le gouvernement vienne avec plusieurs projets afin de développer cette partie du pays qui est délaissée”, a-t-il poursuivi.
Rappelons que depuis l'avènement du président Félix TSHISEKEDI au pouvoir, en 2019, la province du Kasaï se voit être oubliée, négligée et sabotée parmi les 26 autres Provinces.
Cela se justifie par l'absence de l'État dans cette entité, elle n'enregistre point des actions phares du gouvernement concourant à son développement. Sur le manque de routes répondant aux besoins de la population, s'ajoute la famine, la hausse des prix des biens et services, la pénurie d'eau potable, pour ne citer que ceux-là.
A cet effet, le gouvernement central est appelé à intervenir urgemment pour solutionner cette question.
Jonas Shampa