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Urgence d'une protection renforcée pour les journaliers : Patrick Eshiba veut une meilleure couverture juridique et sociale !

En ce triste vendredi 11 octobre à 15h, un tragique accident de travail a frappé les travailleurs journaliers de la Société FAMECO, dont le siège est situé à la 17ème rue Limete industrielle, laissant des images choquantes de la gravité des blessures subies par ces engagés. Selon le Député national Patrick Eshiba Kasemuana, cet incident met en lumière la nécessité urgente de réévaluer la protection juridique et les droits des employés sous statut des journaliers en RD. Congo.

A en croire l'Elu de la Tshangu, les travailleurs au jour le jour communément appelés «journaliers», sont souvent considérés comme des travailleurs précaires qui se retrouvent dans une situation particulièrement vulnérable face aux risques liés à leur gagne pain.

Ne pouvant rester indifférent de cette situation, l'esprit de l'Honorable Député national Patrick Eshiba Kasemuana est taraudé par ce dramatique événement qui a déjà soulevé des questions cruciales auxquelles, il a accordé des réponses dans ses deux propositions de loi portant d'une part, la modification du code du travail et de la loi sur le régime général de la sécurité sociale d'autres parts.

Le rapporteur du Réseau des Jeunes Parlementaires appelle les uns et les autres à réfléchir sur :

1. Le renforcement de la protection juridique

Il est impératif d’explorer les mécanismes de renforcement de la protection juridique pour ces travailleurs. Les engagés journaliers doivent bénéficier d’un cadre légal solide qui assure leur sécurité et garantit leur droits au sein de l’entreprise. Des réformes, celles qu'il a apportées doivent être mises adoptées au parlement pour que tout accident de travail soit pris en charge de manière adéquate et rapide.

2. Couverture juridique et sécurité sociale

Une des grandes interrogations se pose autour de la couverture juridique dont bénéficient les journaliers. En tant que travailleurs précaires, ont-ils accès à des prestations offertes par les branches de sécurité sociale au sein de la caisse nationale de sécurité sociale ? Leur statut devrait leur accorder une protection similaire à celle des employés permanents, mais la réalité actuelle semble souvent bien différente. D'où, l'urgence d'une correction.

3. Compensation en cas de perte d’un de ses organes (membres)

La gravité des blessés sur les lieux de l’accident a mis en lumière une question cruciale : quelle compensation peut recevoir un journalier qui perd l’usage total d’un de ses membres, tel qu’une jambe? La réponse à cette question est essentielle pour favoriser un environnement de travail juste et équitable. Les travailleurs doivent être conscients de leurs droits à compensation et d'autres formes d'assistance en cas de sinistre.

4. Mesures de contrôle par l’Inspection Générale du Travail

Les mesures de contrôle envisagées par l’inspection générale du travail (IGT) doivent également être renforcées. Des audits réguliers des conditions de travail, des formations sur la sécurité et un suivi rigoureux des incidents sont des étapes cruciales pour non seulement éviter que de tels accidents ne se reproduisent et que la compensation ne tarde à venir. La lutte contre l’insécurité au travail doit devenir une priorité pour protéger ceux qui contribuent à notre économie.

Le drame survenu à la Société Fameco souligne l’urgence d’agir pour protéger les travailleurs engagés journaliers. Les réflexions et les mesures à mettre en œuvre doivent devenir prioritaires pour garantir un environnement de travail où la sécurité, le respect et la justice sont au cœur des préoccupations. Un appel urgent est lancé aux parlementaires congolais (députés nationaux et sénateurs) et aux décideurs en l'occurrence le Premier Ministre qui doit modifier le décret de 2018 sur les SMIG et les allocations familiales, qu'ils prennent des mesures concrètes et significatives en réponse à cette tragédie.

La voix des journaliers doit être entendue et leurs droits défendus, non seulement pour leur bien-être, mais pour l’ensemble de la société.

Par Jonas Shampa

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