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Controverse culture et habitat : le Professeur Raphaël Matamba conseille l'optimisation du choix de matériaux de construction

La salle de cinéma de l'Institut français de Kinshasa a, ce samedi 14 septembre 2024, à 14h, servi de cadre pour la tenue de la conférence sur la controverse culture et habitat. Unique et principal orateur du jour, le PhD. Raphaël Matamba Jibikila, Coordonnateur de la Cellule Technique de Coordination et Planification Minière (CTCPM), qui devant un public composé essentiellement des Ir en construction, gaz et pétrole, génie civil etc, a expliqué dans quelle mesure l'habitat moderne détruit l'environnement.

La RDC qui est à la fois un pays riche en biodiversité et en cultures diverses est aussi marquée par des controverses liées à la culture et à l'habitat. Avec des défis liés au changement climatique, l'habitat doit être en adéquation avec les objectifs de développement durable.

La fabrication de la plupart des matériaux de construction moderne étant à la base des émissions de gaz à effet de serre, il faut absolument rationaliser leur usage. Face à cette évidence, le Professeur des Universités Raphaël Matamba Jibikila a suggéré la nécessité de revenir aux anciennes habitudes et d'optimiser le choix des matériaux de constructions.

«Les habitudes qui peuvent nous aider à réduire les gaz à effet de serre sont encourageants. On veut de çà. Il y a moyen de construire avec les matériaux traditionnels et de créer le confort. Il y a moyen de construire des cases et de vivre dedans dans le confort. Tout ne dépend pas de résistance mécanique. Il y a des constructions pour lesquelles on a pas besoin des autres propriétés thermiques. On ne devrait toujours pas recourir à des matériaux qui polluent l'environnement», a-t-il déclaré au sortir de la conférence, devant la presse.

Les controverses autour de la culture et de l'habitat en RDC révèlent un besoin urgent d’un équilibre entre développement, préservation culturelle et protection de l’environnement. Pour avancer, il est essentiel d'impliquer les communautés locales dans la prise de décisions concernant les ressources naturelles et d'appliquer des politiques qui respectent les droits culturels et environnementaux.

La deuxième partie de la conférence est fixée au 12 octobre prochain, dans la même salle, à la même heure.

Par Jonas Shampa

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