Après avoir rencontré les représentants de l'Union sacrée pour la Nation, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix, a également eu un tête-à-tête avec ceux de l'opposition politique le mardi 17 septembre 2024 à Kinshasa.
Parmi les participants figuraient Fayulu de la Lamuka, Emmanuel Shadari du FCC et Didier Mumengi, représentant de Dénis Mukwege.
Lors de cette réunion, Martin Fayulu, ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, a évoqué la question des rebelles FDLR, un sujet préoccupant pour le gouvernement congolais et qui, à l'en croire, compliquerait davantage les négociations en cours entre Kinshasa et Kigali.
En parallèle, le président de l'Ecide a sollicité le soutien des Nations Unies pour son initiative de dialogue national visant à promouvoir la réconciliation entre les Congolais.
« J’ai dit à monsieur Lacroix : ‘Nous voulons un processus de Kinshasa (…), pour que les filles et fils de ce pays se mettent ensemble, comprennent les causes profondes de leurs problèmes, qu’ils se disent la vérité et qu’ils se réconcilient en vue de la cohésion nationale, pour affronter les ennemis extérieurs là où il y en a ».
Jean-Pierre Lacroix a affirmé que les Nations unies à travers la MONUSCO sont favorables à l’initiative de dialogue entre Congolais, face aux défis de l’Est.
Auprès de la classe politique, Lacroix a par ailleurs plaidé pour la prise en compte du processus de Nairobi et de Luanda.
Par Jonas Shampa
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