Les nouveaux magistrats ayant réussi au concours en 2022 et dont la nomination était prévue en 2024, menacent d'organiser un sit-in, à la cité de l'Union africaine ce vendredi 23 août, pour dénoncer le blocage constaté dans le processus de leur nomination proprement dite.
Ils sont au total 2.500 candidats magistrats, faisant partie du lot de 5000 magistrats retenus au concours organisé par le Conseil supérieur de la magistrature, sur initiative du Président de la république.
Dans un mémorandum adressé au Président de la République, ils lancent un cri de détresse et sollicite l'implication du chef de l'État pour pallier cette situation.
" Nous sommes victimes du non-respect du chronogramme publié par le Conseil supérieur de la magistrature, qui prévoyait la transmission du projet d'ordonnance de notre nomination au Président de la république en 2024. Certains d'entre nous, venus des provinces pour le contrôle, ne savent pas à quel saint se vouer faute des moyens...nous ne savons pas comment se déroule notre processus de nomination, pourtant nous sommes pris en charge dans la Loi budgétaire en cours", déclarent-t-ils.
Toutefois, les sources recoupées font remarquer que plus de 100 magistrats nommés récemment par le président de la république, sont des fraudeurs, ne faisant donc pas partie de ceux ayant été retenus au concours.
Il sied de rappeler que 2.500 candidats magistrats sur les 5000 retenus au concours, ont été déjà nommés et affectés.
Elyane Mukuna