Alors que la situation sécuritaire reste préoccupante dans l’Est de la République Démocratique du Congo, une nouvelle affaire jette le trouble sur la gestion des ressources publiques. Guy Mundiamvita, figure connue du paysage politique congolais, est convoqué par le Sénat pour s’expliquer sur la destination de fonds destinés à l’effort de guerre dans cette zone instable.
Derrière cette audition, c’est une suspicion grandissante de malversations qui plane. Les parlementaires cherchent à faire la lumière sur l’usage réel des fonds et dons mobilisés pour soutenir les opérations militaires et humanitaires. Selon plusieurs sources, des incohérences auraient été relevées dans les circuits de décaissement et dans la traçabilité des dépenses engagées, soulevant la possibilité d’une tentative de détournement à grande échelle.
« Par terre, par mer et par air » : la formule utilisée dans la demande d’explication illustre l’exigence d’un audit complet, sans angles morts. La transparence devient un impératif, dans un contexte où chaque franc mobilisé devrait servir à protéger les civils et appuyer les forces sur le terrain, et non à alimenter des circuits opaques.
Ce rappel à l’ordre parlementaire sonne comme un test pour l’engagement des institutions congolaises dans la lutte contre la corruption, particulièrement en temps de crise. À l’heure où l’Est saigne, les Congolais attendent des réponses et des compte.
