L'armée congolaise a annoncé un bilan de sept morts, dont cinq miliciens Mobondo, après une attaque survenue lundi dans le village de Nkomankiro, territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe). Parmi les victimes figurent un enseignant et son fils, tués par les assaillants, tandis que deux combattants Mobondo ont été abattus par les forces de sécurité.
Selon un communiqué du porte-parole de la 11e région militaire, "quelques cases ont été incendiées" au cours de l’incursion, et "deux miliciens Mobondo" ont été capturés à la suite de l’intervention des FARDC. Le capitaine Anthony Mualushayi a affirmé que le calme était revenu dans la zone, malgré la fuite des habitants. Il a également indiqué que des "patrouilles de combat" avaient été lancées pour traquer les assaillants et sécuriser les environs.
Cependant, des sources locales contestent ce bilan. Le chef du village Kimomo (Kwamouth) évoque un total de 13 morts, tandis qu’un chef d’établissement scolaire, sous couvert d’anonymat, affirme que trois enseignants et un neveu ont été décapités avant que leurs corps ne soient jetés dans le fleuve.
Cette nouvelle attaque témoigne de la persistance de l’insécurité dans le territoire de Kwamouth, où les violences attribuées aux miliciens Mobondo ont déjà provoqué de nombreux déplacements de population.
Plamedi Pungwe
