Le député provincial de Kinshasa, élu de Bandalungwa, Jared Phanzu, veut des éclaircissements sur la gestion des infrastructures routières dans la capitale. Il a interpellé le ministre provincial des Infrastructures à travers une question orale avec débat, exigeant des réponses sur plusieurs points essentiels.
Où sont les 62 km de routes promis en février ?
L’une des principales préoccupations du député porte sur la réalisation des 62 km de routes annoncés par le gouverneur de Kinshasa. Jared Phanzu demande :
• Quels tronçons sont concernés ?
• Quel est l’état réel d’avancement des travaux ?
• Où en est la livraison des routes promises ?
• Transparence sur le financement et attribution des marchés
Le député veut également comprendre comment les fonds publics sont utilisés pour les infrastructures de la capitale.
Il exige que le ministre provincial éclaire l’Assemblée provinciale sur :
• La part exacte des fonds reçus du gouvernement central depuis l'investiture du gouvernement provincial.
• La répartition de ces fonds entre les différents projets d'infrastructure.
• La liste des chantiers ouverts actuellement à Kinshasa.
La distinction entre les projets financés par la province et ceux pris en charge par le gouvernement central.
Le rôle de l’OVD et la sélection des prestataires en question
Jared Phanzu s’interroge également sur le rôle de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) dans l’exécution des projets routiers :
• L’OVD bénéficie-t-il toujours de marchés publics ou a-t-il été remplacé par d’autres prestataires ?
• Quels sont les bureaux d’études ayant obtenu des marchés publics sous le gouvernement provincial actuel ?
• Les procédures d’attribution respectent-elles les principes de transparence, de concurrence et de bonne gouvernance ?
• Quel est le niveau de contrôle technique appliqué, notamment sur la qualité et la durabilité du béton utilisé ?
Une interpellation urgente attendue à la rentrée parlementaire
Face à ces nombreuses interrogations, Jared Phanzu demande au président de l’Assemblée provinciale de saisir en urgence le ministre provincial des Infrastructures et d’inscrire cette interpellation à l’agenda dès la rentrée parlementaire du 31 mars 2025.
Le débat s’annonce houleux, tant ces questions touchent à la gouvernance et à la transparence dans la gestion des infrastructures de la capitale.
Plamedi MUZAMA
