Les avis fusent de partout. Le Candidat malheureux à la présidentielle de 2023 dernier, l'Opposant Martin Fayulu a, depuis quelques jours, initié le dialogue de cohésion nationale qui selon lui, sera un cadre qui permettra aux congolais de discuter sur les différents défis qui rongent la gestion du pays.
A cet effet, les avis divergent dans la classe politique congolaise et au sein de l'opinion publique nationale. Pour certains observateurs, le Président national de l'Ecide s'effraie un chemin pour obtenir de Félix Tshisekedi, un poste de nomination afin de se faire une santé financière en prélude des élections de 2028. D'autres par contre estiment qu'il est plus qu'urgent que les filles et fils congolais se mettent autour d'une table en vue de traiter les questions cruciales qui rongent la vie de la nation.
Problématique de l'insécurité dans l'Est de la RD. Congo ; baisse du pouvoir d'achat de la population, la hausse des prix denrées alimentaires, la délabrement très avancé des routes et d'autres infrastructures etc. Ces fléaux méritent qu'on y apporte des solutions idoines afin de redonner du sourire à la population.
« Je partagerais le pouvoir pour quoi faire ? Et avec qui ? Je suis le premier à révoquer Tshisekedi, à dire que je n’en veux pas. Mais est-ce que j’ai un problème aujourd’hui avec Tshisekedi ou avec les gens qui attaquent mon pays ? » s'est interrogé l'initiateur du processus de Kinshasa qui répondait aux questions de nos confrères de Jeune Afrique.
Réfléchissant à ce sujet dans une tribune d'expression, Adolphe Muzito a été favorable au dialogue, à condition que les 10 questions dont il a posé à la classe politique congolaise trouvent de bonnes réponses. Dans ce lot des questions, nous avons notamment : "dialogue pour quoi faire, entre qui et autour de qui ?''
‘’Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour de ces dix questions permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national’’, a soutienu, mordicus, Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Président de Nouvel Elan.
Par Jonas Shampa
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