Malgré l’accord signé le 27 juin censé apaiser les tensions dans l’Est de la République Démocratique du Congo, plusieurs sources locales font état d’un mouvement préoccupant des troupes rwandaises et de leurs alliés de l’AFC-M23 en direction d’Uvira, dans le Sud-Kivu. Cette nouvelle manœuvre militaire semble confirmer la volonté persistante du Rwanda et de ses supplétifs d’élargir leur contrôle dans l’est du pays, ignorant ouvertement les engagements pris dans le cadre du processus de désescalade.
Selon des informations provenant de Bukavu ce matin, les forces rwandaises appuyées par l’AFC-M23 – mouvement rebelle que certains accusent d’être dirigé en sous-main par Joseph Kabila et Corneille Nangaa – se réorganisent pour lancer une offensive contre des zones encore non occupées dans l’Est congolais, avec une inquiétante ambition de s’étendre jusqu’au Grand Katanga. Ce développement alarmant pourrait remettre en question l’ensemble de la stabilité régionale et renforcer les tensions ethniques déjà explosives.
Face à cette menace croissante, des voix s’élèvent au sein de la population pour appeler à la vigilance et à une réaction ferme de la part du gouvernement de Félix Tshisekedi. Beaucoup dénoncent l’inaction et les illusions diplomatiques, soulignant que le Rwanda continue de mener une politique de « talk and fight », combinant dialogues de façade et actions militaires sur le terrain. Cette duplicité fragilise davantage la souveraineté nationale et la crédibilité des mécanismes de paix régionaux.
Il est impératif que les autorités congolaises et la communauté internationale reconnaissent la gravité de la situation. Le temps des concessions semble révolu, face à une agression manifeste. La défense du territoire national et la protection des populations civiles doivent redevenir des priorités absolues. La RDC ne peut plus se permettre d’être le théâtre de jeux d’influence et de violations répétées du droit international sans une riposte politique, diplomatique et sécuritaire à la hauteur.
La Rédaction