Le Sénat de la République démocratique du Congo franchit ce lundi une étape importante dans la consolidation de sa législature. La Commission Politique, Administrative et Judiciaire (PAJ) s’est réunie au Palais du Peuple pour examiner les mandats de huit nouveaux sénateurs issus des scrutins récemment organisés dans les provinces du Kwilu et du Nord-Ubangi.
La séance, présidée par le sénateur Jules Lodi, intervient à la suite de la reprise partielle des élections sénatoriales dans ces deux provinces, reprogrammées pour des raisons logistiques et administratives. Ce processus vise à combler les sièges encore vacants et à garantir une représentativité complète des entités provinciales au sein de la chambre haute du Parlement.
Outre l’examen des dossiers des huit élus, les membres de la Commission PAJ ont également été appelés à se pencher sur le cas du suppléant du sénateur Adolphe Lumanu Mulenda. Ce dernier, récemment désigné à un poste stratégique à la Présidence de la République, a formellement démissionné de son siège au Sénat. Une vérification de conformité du remplacement est donc à l’ordre du jour.
Les huit nouveaux sénateurs concernés par cette étape de validation sont : Papy Labila, Willy Itsundala, Jean-Philibert Mabaya et Marianne Bakiele pour le Kwilu ; Michel Kobanga, Basile Bale Bila, Albert-Philippe Mobutu Giala et Anastasie Ngbako pour le Nord-Ubangi. Leur reconnaissance officielle par la Commission PAJ constituera un pas décisif vers leur investiture et leur participation active aux travaux parlementaires.
À l’heure où le Sénat entend renforcer sa stabilité et jouer pleinement son rôle dans le processus législatif national, cette vérification marque une séquence institutionnelle clé, aussi bien sur le plan juridique que politique.
La Rédaction