La République Démocratique du Congo et ses pays voisins font face à une épidémie inquiétante de mpox, avec plus de 15 000 cas suspects enregistrés depuis septembre 2023. Cette flambée témoigne de la persistance de la maladie dans la région et de la nécessité de renforcer la surveillance épidémiologique.
Le mpox, anciennement appelé variole du singe, se transmet par contact direct avec une personne infectée ou avec des animaux porteurs du virus. Son expansion rapide met en évidence les défis liés au contrôle des zoonoses, ces maladies qui passent de l’animal à l’homme.
Cette crise sanitaire souligne l’urgence d’une meilleure gestion des interactions entre l’homme et son environnement. La déforestation, le commerce d’animaux sauvages et le changement climatique favorisent l’émergence de nouvelles épidémies en augmentant les contacts entre les humains et des réservoirs potentiels de virus.
Pour limiter l’impact de cette épidémie et prévenir d’autres pandémies, les autorités sanitaires doivent intensifier la vaccination, la sensibilisation et la recherche sur les facteurs environnementaux favorisant la propagation du mpox. Une réponse coordonnée et durable est essentielle pour protéger les populations et éviter une crise sanitaire majeure.
Plamedi MUZAMA
