La République démocratique du Congo (RDC) et le mouvement armé Alliance du Fleuve Congo/M23 ont franchi une étape majeure vers l’apaisement du conflit à l’est du pays. Les deux parties ont annoncé, mercredi, leur volonté de travailler à l’établissement d’une trêve, en vue d’un cessez-le-feu effectif, à l’issue de discussions tenues à Doha, sous l’égide de l’État du Qatar.
Dans une déclaration conjointe, les délégations ont qualifié les pourparlers de « francs et constructifs », exprimant leur engagement à poursuivre les efforts en faveur d’une paix durable tant en RDC que dans la région des Grands Lacs. Elles se sont engagées à respecter les engagements pris durant l’ensemble des négociations, jusqu’à leur terme.
Le texte insiste sur « la cessation immédiate des hostilités » et condamne fermement « tout discours de haine et d’intimidation ». Les signataires appellent également les communautés locales à adhérer à cette dynamique de désescalade et de réconciliation.
Les discussions futures porteront notamment sur les causes profondes du conflit dans l’est congolais et sur les mécanismes à mettre en œuvre pour y mettre fin de manière durable. Les parties appellent le peuple congolais, les chefs religieux et les médias à relayer ce qu’elles décrivent comme un « message d’espoir et de paix ».
Enfin, un hommage appuyé a été rendu à l’État du Qatar pour son rôle central dans la facilitation du dialogue et son « engagement indéfectible » en faveur de la paix en RDC. Cette avancée ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour une résolution pacifique d’un conflit qui a déjà coûté la vie à des milliers de personnes et déplacé des millions d’autres.
