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Economie

RDC : Félix Tshisekedi autorise un prêt de 30 millions USD pour la valorisation des ressources en eau transfrontalière

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a signé l’ordonnance-loi N°25/029 du 12 mars 2025, autorisant la ratification de l’accord de prêt de 30 millions USD conclu entre la République Démocratique du Congo et le Fonds de l’OPEP pour le développement international. Cet emprunt vise à financer le programme régional d’appui au développement des infrastructures et à la valorisation des ressources en eau transfrontalière entre la RDC et la République centrafricaine. L’annonce a été faite le jeudi 13 mars par la porte-parole du chef de l’État, Tina Salama, sur la chaîne nationale.

Ce financement s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à améliorer la gestion et l’exploitation durable des ressources en eau partagées par les deux pays. L’objectif est d’assurer un meilleur accès à l’eau potable, de renforcer les infrastructures hydrauliques et de promouvoir une coopération transfrontalière efficace en matière de gestion des ressources naturelles. Cet investissement devrait également favoriser le développement socio-économique des populations riveraines et renforcer la résilience face aux défis environnementaux et climatiques.

Le Fonds de l’OPEP, créé en 1976 par les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est un acteur clé du financement du développement. Il intervient principalement dans les secteurs essentiels tels que l’alimentation, l’énergie, les infrastructures, l’eau potable, l’assainissement, la santé et l’éducation. À ce jour, l’institution a investi plus de 22 milliards de dollars dans des projets de développement dans plus de 125 pays, mobilisant un total estimé à 187 milliards de dollars.

Avec cette nouvelle collaboration, la RDC et la RCA bénéficient d’un soutien crucial pour améliorer la gestion de leurs ressources hydriques. Cet accord de prêt illustre l’engagement du gouvernement congolais à renforcer les infrastructures et à améliorer les conditions de vie des populations. Il ouvre également la voie à une coopération renforcée entre les deux États dans la gestion de leurs écosystèmes communs.