Le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, a annoncé des mesures strictes contre les médias congolais. Désormais, tout média qui donnera la parole aux terroristes du M23 sera sanctionné. Cette information a été livrée par le Patron de POLITIQUONS, Jean-Pierre Kayembe.
Cette directive s'accompagne également d'une menace de sanctions pour ceux qui diffuseraient des informations sur la guerre sans se référer aux sources officielles. Bosembe a également interdit les émissions à téléphones ouverts et exige la présence d'un expert dans tous les débats télévisés abordant des sujets sécuritaires, visant à encadrer plus rigoureusement le discours médiatique.
Dans le cadre de cette réglementation renforcée, Bosembe a critiqué certains médias pour avoir contribué à la désinformation et à l'apologie du terrorisme. Il a déclaré que des sanctions supplémentaires seraient appliquées, sans préciser lesquelles. Selon lui, il n'appartient pas aux médias de juger de l'importance stratégique de certaines zones, laissant cette responsabilité aux autorités compétentes. Cette approche vise à limiter la propagation de fausses informations et à maintenir une cohésion nationale face à la menace sécuritaire.
Particulièrement visés par ces nouvelles règles, les médias Top Congo FM et Bosolo TV ont été pointés du doigt pour avoir, selon Bosembe, adopté des positions inacceptables durant ce conflit. Il a souligné que ces médias ont franchi des lignes rouges en matière de journalisme responsable. Cette déclaration marque une nouvelle étape dans la régulation médiatique en République Démocratique du Congo, où la guerre contre le M23 et la gestion de l'information demeurent des enjeux cruciaux.
Jonas Shampa