La République Démocratique du Congo (RDC) a toujours été le théâtre de luttes pour sa souveraineté, souvent trahie par ses propres fils. Aujourd’hui, Corneille Nangaa s’inscrit tristement dans cette lignée, se positionnant comme un « libérateur » alors qu’il n’est que l’ombre d’un projet dicté par des forces extérieures.
Dans son discours, il tente de puiser dans la rhétorique de Mzee Laurent-Désiré Kabila, un homme qui a mené une véritable lutte pour libérer le pays du joug du régime dictatorial et des influences étrangères. Mais contrairement à Mzee, qui s’était levé pour reconquérir la dignité nationale, Nangaa s’aligne avec des forces qui ont toujours cherché à morceler et affaiblir la RDC.
Une alliance contre-nature
L’un des faits les plus accablants reste son alliance avec le Rwanda et le M23, un mouvement responsable d’innombrables atrocités sur le sol congolais. Il est légitime de se demander : comment Corneille Nangaa compte-t-il régler la facture militaire et logistique du Rwanda ? En politique, rien n’est gratuit. Le soutien qu’il reçoit de Kigali ne peut être sans contrepartie, et cette contrepartie ne peut être que la partition du pays ou la mise sous tutelle d’intérêts étrangers.
Un fils indigne de la nation
L’histoire retiendra que Corneille Nangaa a choisi le mauvais camp. Il a attaqué la maison avec des envahisseurs, trahissant ainsi la patrie. Un tel acte n’a jamais apporté la gloire à ses auteurs. Les traîtres, hier comme aujourd’hui, finissent toujours abandonnés par ceux qu’ils servent et rejetés par ceux qu’ils ont trahis.
Le destin des traîtres est scellé par l’histoire : ils ne survivent jamais à leur propre perfidie. Corneille Nangaa a fait son choix, et le peuple congolais n’oubliera pas.
Plamedi PUNGWE
