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Politique

Éventuel mea culpa des Candidats Magistrats à nommer en 2024 : ''nous réfutons catégoriquement cette allégation'' (communiqué)

Quelques candidats Magistrats dit M24, s'indignent de la position prise par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Interrogé par VoixCitoyenne.net, l'un d'eux fait savoir qu'ils ont suivi avec consternation le communiqué du Conseil Suprême de la Magistrature (CSM), selon lequel ces Magistrats ont fait MEA CULPA devant le Président du CSM. A l'en croire, cette information surprend plusieurs d'entre eux.

Ils ne sont pas opposants aux autorités ont-ils laissé entendre avant d'affirmer que cette réclamation qui va se poursuivre jusqu'à leur nomination est un cris de détresse face aux frustrations et calamités qui ruinent leurs vies, une situation comparable à un couloir de la mort. Selon les Magistrats en attente de nomination en 2024, deux ans d'attente, c'est affreux.

« À Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Nous, les candidats magistrats à nommer en 2024, tenons à exprimer notre profonde indignation face au communiqué diffusé sur le compte officiel de la Cour Constitutionnelle. Ce communiqué laisse entendre que nous aurions fait un mea culpa lors de la réunion convoquée par le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) le vendredi dernier, 23 août 2024», peut-on lire dans ce document.

Par ailleurs, ils disent réfuter catégoriquement cette allégation, car elle va à l'encontre de leur lutte légitime pour la reconnaissance de leur droit. Il serait, ont-ils fait savoir, «irresponsable de notre part de faire un mea culpa pour des actions qui visent à réclamer notre droit le plus légitime. Vous auriez laissé entendre que notre nomination pourrait être repoussée à 2025, ce qui soulève des questions sur les fondements de cette proposition».

Se basant sur l'assurance du CSM qui a indiqué que les projets d'ordonnances sont prêts, ces magistrats demandent leur transmission à l'autorité compétente, entendu le magistrat suprême, Félix Tshisekedi, qui a le pouvoir discrétionnaire de décider de leur signature.

N'étant pas épargné, le Ministère de la Justice est selon les Magistrats à nommer en 2024, censé se pencher sur cette question en fournissant les moyens nécessaires pour leur formation, étant donné que l'Institut National de Formation Judiciaire (INAFORJ) est sous sa tutelle. «Lors de la réunion au CSM, il a été précisé que notre prise en charge est déjà actée, mais que seuls les frais de formation manquent. Nous sommes prêts à nous déplacer à Kinshasa pour réduire les coûts liés à l'installation de plusieurs centres de formation à travers le pays», ont-ils dit.

Le Président de la République est prié de bien vouloir intervenir personnellement en faveur de ces magistrats qui comptent sur sa bienveillance.

Elyane mukuna