Le Président Félix Tshisekedi a proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale afin de rassembler les forces politiques du pays après sa réélection. Cependant, Moïse Katumbi a catégoriquement rejeté cette offre, affirmant qu’il ne saurait participer à une initiative qu’il considère comme une manœuvre politique sans réelles garanties de changement. Son parti, Ensemble pour la République, maintient sa position d’opposition et revendique des réformes profondes avant toute discussion.
Pendant ce temps, Martin Fayulu et la coalition Lamuka semblent ouverts aux négociations. Des pourparlers seraient en cours, bien que les détails demeurent confidentiels. Fayulu, qui a longtemps contesté la légitimité du pouvoir en place, pourrait chercher à peser sur l’agenda politique en obtenant des engagements clairs sur des réformes électorales et institutionnelles.
De leur côté, Matata Ponyo et Delly Sesanga restent silencieux sur cette proposition. Si Matata a déjà exprimé des réserves sur la gouvernance actuelle, il n’a pas encore pris position publiquement sur une éventuelle participation. Quant à Sesanga, sa position stratégique pourrait lui permettre de peser dans les discussions à un moment plus opportun. Leur silence laisse planer le doute sur d’éventuels repositionnements politiques à venir.
Plamedi MUZAMA