Un nouveau drame routier a endeuillé le territoire de Seke Banza, dans le Kongo Central, dans la soirée du jeudi 3 juillet. Aux alentours de 21h, une collision violente s’est produite sur la RN1, à hauteur du village Mbimbi, entre un bus de la société Transco en partance pour Boma et une voiture légère de marque Toyota IST revenant de Kinzau-Mvuete. Le choc a causé la mort d’un mécanicien à bord du bus et plusieurs passagers ont été grièvement blessés.
D’après les premières informations recueillies, la chaussée était glissante à cause d’une fine pluie, ce qui aurait contribué à la perte de contrôle de l’un des véhicules. Toutefois, des témoins évoquent plutôt un excès de vitesse, une infraction malheureusement trop fréquente sur cette route très fréquentée. Le conducteur de la voiture impliquée reconnaît que les conditions météorologiques ont joué un rôle dans l’accident, mais cela n’écarte pas la responsabilité humaine.
Les blessés ont été acheminés dans un centre de santé local pour recevoir les premiers soins. Ce nouvel incident relance la question de la sécurité routière sur la RN1, un axe crucial reliant Matadi à Boma, où les accidents sont devenus récurrents, souvent provoqués par le non-respect du code de la route, l’incivisme des conducteurs, mais aussi l’état déplorable de certains véhicules de transport.
Ce drame intervient à peine quelques jours après un autre accident sur le même tronçon, le 30 juin dernier, impliquant un camion poids lourd. Bien que celui-ci n’ait causé aucune perte en vies humaines, il avait déjà mis en lumière les failles persistantes dans la gestion du trafic routier. Les autorités sont appelées à renforcer les contrôles et à sensibiliser davantage sur les comportements à risque pour éviter que ces drames ne se répètent.
Adolphe-Plamedi MUZAMA
