Jean-Marc Kabund tire à boulets rouges sur l’UDPS, le parti qui l’a vu naître politiquement. « Sous Félix Tshisekedi, l’UDPS n’est plus que l’ombre d’elle-même, une coquille vidée de son âme démocratique », assène-t-il. Autrefois symbole de lutte, le parti serait devenu une machine clientéliste, méprisée par le peuple.
*Un parti trahi par ses idéaux
L’ancien proche de Tshisekedi ne mâche pas ses mots : l’UDPS a perdu son essence, sacrifiant ses valeurs sur l’autel du pouvoir. « Comment regretter d’avoir quitté un mouvement qui a tourné le dos à son histoire ? » lance Kabund, amer. Pour lui, le constat est clair : le parti jadis porté par la ferveur populaire n’inspire plus que déception.
*Vers un nouveau souffle politique
Désormais à la tête d’une formation jeune et ambitieuse, Kabund veut incarner une alternative. « Nous portons les valeurs de probité que l’UDPS a abandonnées », affirme-t-il avec conviction. Pas question de regarder en arrière : son divorce avec le parti de Tshisekedi est définitif, et l’avenir, selon lui, lui donne raison.
*JSL