Le carnage qui a eu lieu dans la nuit du 1er au 02 septembre dernier au CPRK, fait toujours couler beaucoup d'encre et de salive au sein de la classe dirigeante, en République Démocratique du Congo.
La tentative d'évasion qui a viré au décès de 129 détenus, des viols de femmes et d'énormes dégâts matériels doit être élucidée par une enquête sérieuse, pour que soient punis tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre ont contribué à la commission des faits. Pour plus de précisions, Patrick Muyaya a indiqué que les Organisations Non Gouvernementales seront associées dans l'enquête en cours.
«Les ONG notamment le BCNUDH seront impliquées dans l’enquête en cours parce que nous voulons tous connaître la vérité de ce qui s'est passé ce jour-là et de ce qui a conduit à ces circonstances dramatiques», a annoncé Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, interrogé par notre consœur de France 24.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, le Président Félix Tshisekedi a, au cours du conseil des ministres extraordinaire tenu ce lundi 09 septembre 2024, à la Cité de l'OUA, déclaré que des sanctions sévères seront prises y compris pour ceux qui étaient en interne, qui ont concouru de près ou de loin, à la survenance de cette tentative d'évasion.
Faire appliquer la loi dans ce dossier, c'est faire justice aux illustres disparus et à leurs familles. Car, la vie humaine est sacrée, y compris pour ceux qui sont détenus en prison.
Par Jonas Shampa
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