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Politique

Dialogue national en RDC : Kamerhe exhorte les religieux à faire triompher l’agenda de la paix et de l’unité

Dans une prise de parole empreinte de gravité et de patriotisme, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a lancé un appel solennel aux responsables des confessions religieuses de la République Démocratique du Congo. À l’heure où le pays fait face à une agression extérieure persistante et à des crises internes multiformes, il les a exhortés à mesurer pleinement les attentes du peuple congolais et à porter haut l’étendard de l’unité nationale. Pour lui, les responsables religieux doivent assumer leur rôle moral et spirituel dans la consolidation de la paix.

Vital Kamerhe, également président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), s’est fermement aligné sur la volonté du chef de l’État, Félix Tshisekedi, de promouvoir un climat de cohésion nationale. Rappelant que l’appartenance à la Nation prime sur toute autre identité en période de crise, il a invité l’ensemble des acteurs, quelles que soient leurs divergences, à dépasser les clivages et à taire les égoïsmes au profit de l’intérêt supérieur du Congo. « Il ne peut y avoir de gloire à se désolidariser de la cause nationale », a-t-il martelé.

Ce plaidoyer de Kamerhe intervient alors que les Églises catholique et protestante, à travers la CENCO et l’ECC, ont relancé leur initiative de dialogue inclusif. Reçues récemment par le président Tshisekedi, elles ont proposé un "Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble", qui ambitionne d’aborder les causes profondes des conflits récurrents en RDC. Si elles saluent les efforts diplomatiques en cours, notamment ceux pilotés par le Qatar et les États-Unis, elles estiment qu’un dialogue interne reste essentiel pour enrayer durablement les tensions.

La mise en place d’une commission spéciale au sein du cabinet présidentiel pour poursuivre les discussions avec les deux principales confessions religieuses montre un signe d’ouverture du pouvoir exécutif. Kamerhe, pour sa part, voit dans cette dynamique une opportunité à saisir : celle de placer les leaders religieux au cœur de la reconstruction morale et sociale du pays. Il les invite à faire triompher non seulement la paix, mais aussi l’unité et l’amour fraternel, valeurs sans lesquelles aucune réconciliation véritable n’est possible.