À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a réaffirmé, avec une fermeté renouvelée, la volonté de son gouvernement de voir justice rendue aux populations congolaises de l’Est, meurtries par des décennies de violences. Dans son adresse solennelle à la nation, le chef de l’État a rappelé que les auteurs des atrocités commises ne sauraient être couverts par aucun accord, aussi diplomatique soit-il.
Malgré la récente signature d’un accord de paix avec le Rwanda, le Président Tshisekedi a tenu à clarifier que cet engagement diplomatique n’efface ni la souffrance des victimes ni la nécessité de faire triompher la vérité. « Le gouvernement continuera à exiger que justice soit faite », a-t-il martelé, insistant sur le fait que les responsables devront répondre de leurs actes devant la justice nationale ou internationale.
Saisissant cette tribune mémorable, le président congolais a tenu à adresser une reconnaissance appuyée aux États-Unis d’Amérique, en particulier au président Donald Trump, qu’il a salué pour son rôle décisif dans le processus de paix. Selon Tshisekedi, l’implication personnelle de Trump a permis de rapprocher les points de vue et d’ouvrir la voie à une paix envisageable dans la région des Grands Lacs.
Enfin, Félix Tshisekedi a également salué les efforts de médiation de l’État du Qatar, et plus spécialement du Cheikh Tamim, pour sa diplomatie discrète mais efficace. Une mention spéciale a été faite à ses bons offices qui ont contribué à initier un dialogue direct entre Kinshasa et Kigali. Le président congolais conclut en soulignant que justice et paix ne sont pas des options contradictoires, mais des piliers complémentaires d’une véritable réconciliation durable.
Adolphe-Plamedi MUZAMA