À Bandundu, chef-lieu de la province éducationnelle Kwilu 1, les activités scolaires sont brutalement interrompues dans sept établissements à la suite d’un nouvel épisode pluvieux survenu mardi. La pluie, accompagnée de vents violents, a causé d’importants dégâts matériels, détruisant toitures, murs de salles de classe et bureaux administratifs. Les bancs n'ont pas été épargnés, rendant l'organisation des cours impossible dans les établissements sinistrés.
Les écoles les plus touchées sont notamment les instituts Bosembo et Mayoko, ainsi que les écoles primaires Kimvuka et Mayoko. Depuis ce mercredi, les cours n'ont pas pu y être dispensés, laissant des centaines d’élèves sans cadre d’apprentissage. Face à cette situation critique, les autorités éducatives du Kwilu 1 planchent sur des solutions temporaires. Une délocalisation vers d'autres écoles en état de fonctionnement, notamment certaines écoles catholiques qui libèrent leurs locaux l’après-midi, est envisagée.
Le directeur provincial de l’éducation, Hervé Mungeta, a exprimé sa vive inquiétude sur la suite de l’année scolaire, redoutant que les délais trop courts n’empêchent la reconstruction rapide des bâtiments détruits. Il appelle à la solidarité interinstitutionnelle pour éviter une année blanche pour les élèves affectés. "Sinon, je ne sais pas comment on peut organiser les épreuves de fin d’année", a-t-il alerté.
Ce nouvel épisode climatique s’ajoute à une série de pluies diluviennes ayant déjà touché la ville la semaine précédente. En tout, près de quinze écoles ont été endommagées à Bandundu en moins de deux semaines, mettant en lumière la vulnérabilité des infrastructures scolaires face aux aléas climatiques et la nécessité d’un plan de résilience durable pour le secteur éducatif.
Plamedi MUZAMA
