La ville de Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, fait face à une vague inquiétante de vols à main armée, plongeant ses habitants dans un climat d’insécurité grandissante. Dans la nuit du 27 au 28 avril, plusieurs quartiers ont été la cible de malfaiteurs lourdement armés, semant la terreur dans des foyers sans défense.
Les quartiers de Kataki 1, Bwana Kutcha, Cadastre et Solo ont été particulièrement touchés. Sur l’avenue de la Source, dans le quartier Kataki 1, plusieurs habitations ont été attaquées. Les assaillants, munis de machettes et d’armes à feu, ont opéré avec une violence inouïe.
Jonas Kamikeme, une des victimes, témoigne avec douleur : « Ils ont brisé ma porte, m’ont battu avec des machettes et emporté de l’argent, des téléphones et d’autres objets de valeur. » Son récit illustre l’ampleur de la brutalité de ces attaques nocturnes qui se répètent dans la ville.
Face à cette insécurité persistante, les habitants appellent les autorités provinciales à renforcer la sécurité et à prendre des mesures urgentes. La peur s’installe dans les foyers, alors que les criminels agissent en toute impunité.
Intervenant sur les ondes de la RTNC Tanganyika, le ministre provincial de l’Intérieur, Johnson Kasongo Salumu, a exprimé la détermination du gouvernement à lutter contre le banditisme urbain. Il a notamment souligné l’importance de la collaboration entre la population et les forces de l’ordre pour restaurer la sécurité.
Alors que la ville de Kalemie est confrontée à ce défi sécuritaire, la mobilisation collective s’impose comme la seule issue face à cette menace croissante. Les habitants, désemparés mais déterminés, espèrent voir un changement rapide et durable.
