Une nouvelle tragédie a frappé la chefferie de Babila-Babombi, en territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri. Le mercredi 23 avril 2025, trois civils ont été sauvagement tués à la machette par des hommes armés non identifiés dans la localité de Kazaruho.
C’est Ram’s Malikidongo, secrétaire de la Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH), antenne de Mambasa, qui a livré l’information. Il déplore cette énième attaque meurtrière : « Nous déplorons un nouveau cas d’insécurité dans notre entité. Trois personnes ont été exécutées à la machette par des inconnus armés. »
Selon les témoignages recueillis sur place, les victimes ont été décapitées, une méthode d’exécution barbare qui traduit la cruauté des assaillants et l’ampleur de l’insécurité dans cette zone pourtant censée être sous contrôle.
La situation sécuritaire alarmante empêche désormais les agriculteurs d’accéder à leurs champs, mettant en péril les moyens de subsistance de nombreuses familles. « Les habitants ont peur, les champs sont devenus inaccessibles », alerte Ram’s Malikidongo, qui plaide pour une intensification des opérations militaires conjointes entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’armée ougandaise (UPDF), déjà présentes dans la région.
Face à cette montée de violence, les populations locales appellent à des mesures urgentes pour restaurer la sécurité et protéger les civils, pris au piège dans une spirale de violences récurrentes dans cette partie de l’est du pays.